Le chemin le moins fréquenté

La confrontation aux problèmes et leur résolution est le sens de la vie. Accepter l’expérience de la douleur et faire face aux problèmes : retarder la satisfaction, accepter la responsabilité, se consacrer à la vérité, trouver l’équilibre. L’amour n’est pas un sentiment, c’est ce que l’on fait. Chacun doit s’occuper du foyer et aussi s’aventurer hors du foyer. Le but de la vie reste l’évolution spirituelle. La compréhension de la vie dépasse le concept simpliste d’une croyance en un dieu. L’humanité est une montagne de conflits car les hommes ont des vues différentes fondées sur leur microcosme et n’arrivent pas à transcender cette vue. La science est un passage obligé pour échapper aux croyances. Il faut ensuite dépasser cette étape qui rejette tout ce qui ne peut être mesuré. Les événements amènent à la compréhension du phénomène de la grâce (santé, inconscient, coïncidences, évolution), qu’il faut se préparer à recevoir, sans la chercher. L’amour est la force qui défie la loi de l’entropie. Plus on sait, plus les décisions sont complexes, plus on est seul.

Le chemin le moins fréquenté. Scott Peck


La vie est complexe. Notre souffrance s’accroît avec notre conscience. Pardonner : dire le mal fait et dire qu’on pardonne. La mort apporte l’amour de la vie. Découvrir que nous ne savons pas grand chose. Croire que l’on est important, mais ne pas chercher à sauver la face. Reconnaître ses erreurs permet de les effacer. En 1633, Galilée a été convoqué par l’Inquisition. L’Etat, la religion et la science sont séparés depuis. La vie est un camp d’entraînement semé d’embûches contribuant à notre apprentissage. Malaise de la psychiatrie : la spiritualité est ignorée, en souvenir des dogmes et des interdits. La vie, c’est ce qui arrive alors que nous avions prévu autre chose.

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